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Quand la technologie se met au service de l’économie : L’e-paiement et le m-paiement

Marie Greffe - Collaboratrice FAR

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Le paiement électronique a révolutionné ces dernières années les échanges commerciaux. Si les dernières générations ont l’impression que la carte bancaire a toujours existé, cela ne fait pas si longtemps qu’elle est en circulation. Apparue à la fin des années ’70, elle semble aujourd’hui déjà obsolète à l’heure où les développements électroniques permettent d’utiliser la technologie de l’internet et du GSM pour régler les échanges commerciaux.

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La consommation d’alcool dans l’entreprise : Point de vue syndical

Claudio Sonda - Collaborateur FAR

Alcool230507 Au XVIIe siècle, lors d’un voyage en Belgique, QUIRINI, légat de Venise, écrivait à son gouvernement : “Dans ce pays, ce n’est pas l’eau, mais la bière, que l’on devrait compter parmi les quatre éléments !”

Plus tard, en 1903, lors de son discours d’ouverture de la session ordinaire du Conseil Provincial du Hainaut, le gouverneur, le baron du Sart de Bouland prononça ce qui suit : “Avoir soif en tout temps, en tous lieux et en toutes circonstances, semble être la caractéristique du peuple belge. Pour lui tout est prétexte à boire : il boit le matin pour s’éveiller et “se donner du montant”; à midi pour s’ouvrir l’appétit; en quittant la table, pour faciliter la digestion; après la besogne, pour refaire ses forces; le soir pour se préparer au sommeil. Il boit le samedi, parce que c’est le jour de repos; le lundi, parce que c’est le lendemain de la veille. Il boit s’il est triste, et davantage encore s’il est gai. Il boit pour se consoler ou pour se réjouir; parce que les affaires vont bien ou vont mal; parce qu’il a hérité d’un oncle ou qu’une tante ne lui a rien laissé”.

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Ouvriers – employés : Tous dans le même bateau ?

Thomas Di Panfilo - Herbert Maus - Collaborateurs FAR

Cartes160507 En Belgique, depuis plus de cent ans, les ouvriers et les employés sont soumis à des régimes juridiques différents . Souvent, les différences entre les deux statuts sont plutôt défavorables aux premiers ; par exemple, c’est notamment le cas en matière de délais de préavis, du calcul du pécule de vacances et du chômage économique. Le mot « discrimination » est d’ailleurs utilisé lorsque l’on mentionne ces différences.

Aujourd’hui, la distinction juridique entre le statut d’ouvrier et le statut d’employé a-t-elle encore un sens ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, il est tout à fait légitime de se (re)poser la question même si l’idée, en tant que telle, n’est pas neuve . D’aucuns avancent que l’heure n’est plus à la séparation des tâches manuelles et intellectuelles.

Si nous nous positionnons à l’échelon de l’Europe occidentale, seuls deux pays pratiquent encore cette séparation des statuts entre les « cols bleus » et  « les cols blancs » ; il s’agit de la Belgique et de la Grèce. D’autres pays font encore la distinction entre les ouvriers qualifiés et ceux qui ne le sont pas ou du personnel administratif. Mais l’importance du clivage ouvrier-employé reste propre à la Belgique.

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Economie sociale : le capital humain au cœur de l’entreprise

Stéphane Balthazar - Collaborateur FAR

Ecosoc090507 Forte d’un peu plus de 45.000 emplois en Belgique, contribuant à générer plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2006 , l’économie sociale ne cesse de se développer au fil des années. Elle occupe une place originale dans un espace intermédiaire entre administration, marché et politiques de redistribution.

Depuis près de trente ans, mais surtout à partir du milieu des années nonante, notamment pour affronter les défis considérables auxquels doivent faire face tant la région de Bruxelles-Capitale que la Wallonie, particulièrement sur le terrain de la lutte contre le chômage, le secteur s’est renforcé au travers du segment « économie sociale d’insertion », poursuivant la création d’emplois et l’insertion  professionnelle des personnes en difficulté sur le marché du travail.

Néanmoins, cette caractéristique ne peut faire fi de la diversité d’initiatives menées par l’ensemble des organisations du secteur et ce, dans des domaines variés (services de proximité, revalorisation des déchets, immobilières sociales, finance éthique et solidaire, etc), et dont la finalité est de répondre aux besoins du plus grand nombre, en quelque sorte de servir le bien commun.

Aussi, le terme ‘sociale’ de l’économie sociale ne doit pas être considéré en tant que tel comme une réserve d’Indiens, un secteur dont il faudrait délimiter strictement et petitement les contours ou frontières, mais plutôt un jugement de valeur contre des pratiques marchandes agressives qui déstabilisent ci et là nos sociétés post-industrielles : une prise de position, une autre façon d’entreprendre en rupture avec le capitalisme sauvage.

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Les réductions du temps de travail et le 1er mai

Julien Dohet - Historien, spécialiste du mouvement ouvrier

La naissance du premier mai est intimement liée à la revendication en faveur d’une réduction du temps de travail. La révolution industrielle, commence dès le 18e siècle mais se développe réellement durant la première moitié du 19e siècle. Elle bouleverse profondément la société vidant les campagnes au profit des centres industriels où les conditions de travail sont effroyables pour les ouvriers. Tous travaillent, hommes, femmes et enfants souvent plus de douze heures par jour. Dans ce contexte, et en liaison avec la lente éclosion et structuration du mouvement ouvrier, il n’est pas étonnant que l’amélioration des conditions de vie et de labeur passe par une revendication de la diminution du nombre d’heures de travail.

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1er mai : Syndicat des mécaniciens de Liège, 1894 (Source IHOES)

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