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Les personnes handicapées et le monde du travail en Belgique

Heinz Evertz - Collaborateur à la FAR

290807blogParmi les travailleurs sans emploi, les travailleurs handicapés sont sans doute les plus défavorisés. Les obstacles à surmonter sont d’autant plus importants que les exigences sur marché du travail deviennent de plus en plus contraignantes, que ce soit en termes de flexibilité, de qualification. Certains des obstacles suite à un handicap pourraient facilement être dépassés en procédant à une adaptation du poste de travail ou un aménagement des horaires. D’autres obstacles sont par contre d’ordre psychologique et ne peuvent pas être éliminés grâce à l’intervention d’un ergonome. L’attitude que les travailleurs valides et les employeurs prennent vis-à-vis des travailleurs handicapés crée une barrière supplémentaire  bien plus difficile à surmonter, sans changer les mentalités. Insistons sur le fait que la plupart de ces comportements et attitudes proviennent d’une profonde méconnaissance des handicaps et des personnes qui en sont atteintes, ainsi que de la peur de l’inconnu et du rejet de la différence. Le manuel «Travail et Handicap: réussir l’intégration » réalisé en 1999 par les organisations syndicales avec le soutien de l’AWIPH résume de façon très pertinente le regard que les personnes valides portent sur les personnes handicapées, y compris les représentants syndicaux dans les entreprises.

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Le Conseil d’entreprise : un lieu de démocratie économique ?

Michaël Venturi - Collaborateur à la FAR

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Avant d’aborder l’utilité et les perspectives d’avenir du conseil d’entreprise, il est essentiel de revenir succinctement sur les raisons de la création d’un tel organisme paritaire au sein de l’entreprise. Se remémorer le passé est un acte indispensable pour comprendre le présent et se projeter dans l’avenir.

La création du conseil d’entreprise trouve son origine entre les deux guerres. Déjà à l’époque, Louis de Brouckère, ministre d’Etat socialiste, analysait la problématique du « désordre économique ». Son souci majeur était d’assurer au travail une place légitime au sein de l’économie et de l’entreprise. Comment ? Et bien en démocratisant la vie dans les usines et en organisant davantage l’activité économique. La crise de 1929 constitue un facteur important dans l’accentuation du sentiment de démocratisation et de méfiance envers le capitalisme. L’idée d’un contrôle des entreprises fait surface et est débattu.

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