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Avantages liés aux résultats : désormais des retombées pour l’ensemble des travailleurs

Anne Demelenne - Secrétaire Générale de la FGTB311007blog

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord interprofessionnel (AIP) 2007-2008, les interlocuteurs sociaux -réunis au sein du Groupe des 10- viennent d’adopter les grandes lignes d’un nouveau dispositif en faveur des avantages liés aux résultats.

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Apprendre tout au long de la vie : contrainte ou émancipation ?

Eric Buyssens - Directeur du Bureau d'études de la FGTB de Bruxelles

241007blogEn 2000, dans de la cadre de la déclaration de Lisbonne sur l’économie de la connaissance, l’Union européenne engage les Etats membres à réformer leurs systèmes éducatifs et de formation dans une perspective d’éducation et de formation tout au long de la vie.
C’est sous cette prophétie européenne que l’éducation et la formation des adultes sont avancées comme élément de réforme de notre système social. Le pacte de solidarité entre les générations, les accords interprofessionnels ou encore le dernier Livre Vert de la Commission européenne  envisagent la formation à la fois comme vecteur de compétitivité de nos entreprises et comme facteur de la sécurisation sociale d’un marché du travail de plus en plus flexible. Les négociations du gouvernement fédéral évoquent également un renforcement des efforts d’apprentissage tout au long de la vie . Le message est limpide : travailleurs, travailleuses, vous avez le droit et le devoir de vous former, cela tout au long de votre carrière … il en va de notre avenir économique et de votre capacité d’insertion et de promotion sur le marché de l’emploi.


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L’amiante : une fibre tueuse

Claudio Sonda et Marie Greffe - Collaborateurs FAR

AmianteokwebEnsemble de silicates fibreux résistants au feu, l’amiante est également appelé asbeste (vient du latin asbestos = incombustible). Substance minérale, son extraction provient d’une roche.
Différentes variétés d’amiante existent, dont les plus utilisées industriellement et commercialement sont le chrysotile (amiante blanc), l’amosite (amiante brun) et le crocidolite (amiante bleu). L’œil humain est incapable de voir une fibre d’amiante. L’amiante n’est pas toujours utilisé seul, il peut également se confondre avec d’autres produits utilisés par exemple dans le domaine de la construction (amiante projeté avec du ciment et de l’eau, fibre-ciment, etc.).

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Focus sur le secteur de l'intérim

Thomas Di Panfilo - Collaborateur FAR
*Interview de Marc Goblet - Président de la FGTB de Liège

BlogDepuis plusieurs années maintenant, le secteur de l’intérim a le vent en poupe. Régit par la loi du 24 juillet 1987, ce type de contrat de travail visant un engagement a priori temporaire a connu une croissance de 17,44% ces deux dernières années.
Concrètement, 88.232 intérimaires sont mis au travail quotidiennement, et pas moins de 363.437 par an . Les principaux intéressés sont les jeunes : plus de 60% des travailleurs intérimaires sont âgés de moins de 30 ans. Ce chiffre est inquiétant. On peut déjà se poser la question de savoir si l’intérim n’est pas la nouvelle porte d’entrée sur le marché de l’emploi pour les jeunes. Les intérimaires sont majoritairement sous le statut d’ouvrier (61,70%).
Le contrat de travail intérimaire est plus important en Flandre. Ainsi, sur l’ensemble de l’année 2006 et sur les 363.437 personnes concernées, 66,10% des contrats étaient des contrats d’intérim dans le nord du pays contre 25,40% en Wallonie et 8,50% à Bruxelles.

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Un outil du code wallon du logement : le logement d’urgence

Christophe Benvegna, Collaborateur parlementaire - Thomas Di Panfilo, Collaborateur à la FAR

031007blog_6Au cours des 20 dernières années, à mesure que la crise de l’emploi s’amplifie, nous assistons à un accroissement de la pauvreté et de la précarité.
Nous sommes confrontés à un double problème : d’une part, la hausse continue du nombre d’exclus et, d’autre part, la multiplication des causes des difficultés sociales.
La question du logement est à situer dans ce contexte particulièrement inquiétant.
Le parc locatif public est dans l’incapacité à accueillir l’ensemble des ménages précarisés. On compte aujourd’hui raisonnablement 40 000 demandes insatisfaites en Wallonie.
De plus, le parc locatif privé diminue. Cette diminution est due à une augmentation du nombre de propriétaires mais aussi au caractère aléatoire de gérer un patrimoine privé : il arrive que des propriétaires louent leur bien à des personnes surendettées qui ne paient pas leur loyer, ou à d’autres, parfois les mêmes, qui pratiquent la maltraitance immobilière.Les différents acteurs du logement - publics ou privés - s’attèlent aussi fort heureusement à lutter contre les logements insalubres que certains louent à des prix prohibitifs à des propriétaires négligents ou sans scrupules qui parfois s’apparentent à de véritables « marchands de sommeil ».
Face à ces nouveaux enjeux, nous sommes amenés à repenser les politiques du logement et leur cadre d’action. Les initiatives en matière de logement sont combinées avec des politiques de l’emploi, de la formation ou de la réinsertion sociale.
Le logement d’urgence évolue en ce sens.

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