Christophe Benvegna, Collaborateur parlementaire - Thomas Di Panfilo, Collaborateur à la FAR
Au cours des 20 dernières années, à mesure que la crise de l’emploi s’amplifie, nous assistons à un accroissement de la pauvreté et de la précarité.
Nous sommes confrontés à un double problème : d’une part, la hausse continue du nombre d’exclus et, d’autre part, la multiplication des causes des difficultés sociales.
La question du logement est à situer dans ce contexte particulièrement inquiétant.
Le parc locatif public est dans l’incapacité à accueillir l’ensemble des ménages précarisés. On compte aujourd’hui raisonnablement 40 000 demandes insatisfaites en Wallonie.
De plus, le parc locatif privé diminue. Cette diminution est due à une augmentation du nombre de propriétaires mais aussi au caractère aléatoire de gérer un patrimoine privé : il arrive que des propriétaires louent leur bien à des personnes surendettées qui ne paient pas leur loyer, ou à d’autres, parfois les mêmes, qui pratiquent la maltraitance immobilière.Les différents acteurs du logement - publics ou privés - s’attèlent aussi fort heureusement à lutter contre les logements insalubres que certains louent à des prix prohibitifs à des propriétaires négligents ou sans scrupules qui parfois s’apparentent à de véritables « marchands de sommeil ».
Face à ces nouveaux enjeux, nous sommes amenés à repenser les politiques du logement et leur cadre d’action. Les initiatives en matière de logement sont combinées avec des politiques de l’emploi, de la formation ou de la réinsertion sociale.
Le logement d’urgence évolue en ce sens.
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