Quand le besoin de sécurité met la droite au pouvoir
28 novembre 2007
Gérald Jamsin-Leclercq - Collaborateur FAR
La sécurité est un terme décidément très à la mode : sécurité du citoyen, sécurité de l’entreprise, des chauffeurs de bus, des contrôleurs de train, discours politiques, lutte contre le terrorisme…
Un mot désormais à toutes les sauces, tant libérale que socialiste et centriste. En effet, la thématique sécuritaire était bien présente dans les programmes des partis lors des élections de juin 2007.
Le phénomène n’est pas limité à la Belgique. A titre d’exemple récent, nos voisins français ont élu un Président dont la campagne électorale et l’approche politique intègrent largement cette dimension sécuritaire.
Des questions se posent quant à cette course à la sécurité. A quels besoins répond-elle ? Vers quelle société nous conduit-elle ? Quelles en sont les dérives possibles ? Sommes-nous vraiment en insécurité ? Si oui, quelles en sont les origines ?
Nombreux sont ceux qui parlent de la sécurité. Le célèbre slogan d’une marque de frites surgelées me vient en tête : « C’est ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus ».
Adapté à la thématique qui nous occupe, peut-être est-ce : « C’est ceux qui en parlent le plus (de la sécurité) qui en ont le moins » ?
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