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Quand le besoin de sécurité met la droite au pouvoir

Gérald Jamsin-Leclercq - Collaborateur FAR

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La sécurité est un terme décidément très à la mode : sécurité du citoyen, sécurité de l’entreprise, des chauffeurs de bus, des contrôleurs de train, discours politiques, lutte contre le terrorisme…
Un mot désormais à toutes les sauces, tant libérale que socialiste et centriste. En effet, la thématique sécuritaire était bien présente dans les programmes des partis lors des élections de juin 2007.
Le phénomène n’est pas limité à la Belgique. A titre d’exemple récent, nos voisins français ont élu un Président dont la campagne électorale et l’approche politique intègrent largement cette dimension sécuritaire.

Des questions se posent quant à cette course à la sécurité. A quels besoins répond-elle ? Vers quelle société nous conduit-elle ? Quelles en sont les dérives possibles ? Sommes-nous vraiment en insécurité ? Si oui, quelles en sont les origines ?

Nombreux sont ceux qui parlent de la sécurité. Le célèbre slogan d’une marque de frites surgelées me vient en tête : « C’est ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus ».
Adapté à la thématique qui nous occupe, peut-être est-ce : « C’est ceux qui en parlent le plus (de la sécurité) qui en ont le moins » ?


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Le monde communal en pleine ébullition

Olivier Flohimont - Collaborateur FAR

211107blogCela fait plusieurs années que les réformes se succèdent et qu’elles bouleversent les rouages de la politique et de la gestion financière au niveau local. Ces réformes sont menées tantôt par le pouvoir fédéral (ex : réforme des polices, e-gouvernement…) tantôt par les Régions (ex : code de la démocratie locale, plan Marshall, fonds des communes, traitement des déchets…), voire même par l’échelon européen (ex : directive sur le traitement des eaux…). En outre, des phénomènes sur lesquels les pouvoirs politiques ont peu d’emprise tels le vieillissement de la population ou la conjoncture internationale, ont également des répercutions au niveau local. C’est dans ce contexte que nous vous proposons un état des lieux et des enjeux de la vie communale notamment sur base des études réalisées par Dexia Banque et l’Union des Villes et des Communes Wallonnes (UVCW).

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Syndicats et altermondialistes en Belgique francophone

Geoffrey Pleyers - Docteur en sociologie, chargé de recherches du FNRS à l'UCL

141107blogDans un pays où les syndicats demeurent importants et se sont historiquement impliqués dans les questions de société et pas seulement celles directement liées au travail, la construction d’un mouvement social fort requiert leur collaboration. L’un des principaux succès des altermondialistes belges est d’être parvenu, mieux qu’ailleurs, à associer le monde syndical à leurs revendications. 
La FGTB et la CSC étaient déjà présents dans les premières convergences altermondialistes locales. Elles ont par exemple pleinement participé à la fondation de certaines sections d’ATTAC et des Forums Sociaux. La collaboration entre syndicats et altermondialistes est d’ailleurs souvent plus étroite au niveau local, de nombreux responsables syndicaux ayant été les fers de lance de l’altermondialisme dans leur ville.

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Travail décent contre mondialisation dangereuse

Daniel Richard - Formateur au CEPAG

071107blog_2Un ordre règne sur les limites finies de notre univers. Le capitalisme domine sans partage une mondialisation qui creuse les écarts de richesse entre le nord et le sud de la planète de la même manière qu’au sein même des sociétés développées comme au cœur de celles en développement.
« Le problème, c’est qu’on a vendu aux gens que la mondialisation profiterait à tout le monde », constate Joseph Stiglitz , prix Nobel d’économie 2001. « Mais ce n’est pas vrai. Cela n’a jamais été vrai. »
« La théorie économique, souligne-t-il dans le même entretien, dit et prédit que la mondialisation fait baisser les salaires des travailleurs non-qualifiés dans les pays occidentaux. On constate par ailleurs que les salaires inférieurs entraînent dans leur baisse ceux de la classe moyenne. S’il s’agit de persuader les gens qui vivent moins bien qu’ils vivent mieux, je crains que l’objectif ne soit pas pertinent. Il faut plutôt se demander comment faire pour que les perdants de la mondialisation ne s’en sortent pas trop mal. » Seulement survivre à cette évolution n’est pourtant pas un projet d’avenir convenable !

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