La mobilité interne fait son grand retour dans les entreprises. Mais au bénéfice de qui exactement ?
21 avril 2010
Stéphane Balthazar – Economiste, FAR
Il y a près de quinze ans, en novembre 1997, à Luxembourg, le Conseil européen lançait avec fierté sa stratégie européenne pour l’emploi (SEE). Avec pour ambitions de renforcer la coordination des politiques de l’emploi des Etats membres, et ériger l’Emploi en priorité communautaire. Egalement appelée « processus de Luxembourg », la SEE a été révisée en 2005, dans le cadre de la stratégie de Lisbonne. Cela, afin de concentrer davantage d’efforts sur le développement de l’économie européenne et de l’emploi. Aujourd’hui, cependant, force est de constater que ce processus, dont l’objectif affiché était de faire de l’Union européenne « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale » , est à mille lieues de l’objectif espéré.
Le renforcement de la mobilité des travailleurs en Europe faisait partie des nombreux moyens pour y parvenir.
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