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La nouvelle gouvernance européenne des salaires

Etude de Odile Chagny, Centre d’études et prospective du Groupe Alpha

CeWEBDans le cadre du semestre européen 2013, le Conseil européen de juin 2013 a adopté la plupart des recommandations formulées par la Commission européenne aux différents pays de l’Union européenne. Cette note se propose d’expliciter les conséquences qui résultent du nouveau cadre de gouvernance européenne sur les salaires. Deux principaux constats sont mis en évidence dans cette note : La modération salariale était supposée permettre de restaurer la compétitivité-prix. Dans les faits, elle a été consacrée en grande partie à un rétablissement des marges de profit, notamment à l’export. La modération salariale aurait dû conduire, via une amélioration de la compétitivité-prix, à un regain de parts de marché. En réalité, la réduction du déficit extérieur des pays du Sud est principalement passée par le canal de la demande intérieure.

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Le populisme à toutes les mauvaises sauces

Par Gérald Jamsin-Leclercq – Form’Action André RENARD

Mauvaise-sauceWEB« C’est du populisme », une expression décidément très à la mode qui aujourd’hui désigne tout et son contraire. Avec une constante, celle de discréditer, de connoter négativement les propos ou les arguments d’un tiers. C’est peut-être aussi une façon simple et efficace pour faire l’économie d’un débat et de toute remise en question… Mais au fait, c’est quoi le populisme ?

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Les flexi-jobs, le retour de Dickens?

Par Heinz Evertz, Form'action André Renard

FlexijobWEBDeux sénateurs libéraux flamands viennent de déposer une proposition de loi visant à instaurer en Belgique des “flexi-jobs” s’inspirant à la fois des mini jobs allemands et des contrats zéro heure en vigueur au Royaume-Uni. L’objectif déclaré du texte de loi est d’autoriser des contrats de travail très flexibles dans certains secteurs à haute intensité de main-d’œuvre (par exemple la construction et le transport). Les employeurs pourraient y avoir recours en cas de surcroît de travail. Mais, contrairement à un contrat de travail classique, cette forme de contrat ne mentionne pas de temps de travail précis. L’employeur peut donc faire appel au travailleur à tout moment selon ses besoins.

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