D'autres Repères

«Les entreprises publiques, aujourd’hui et demain» - Partim 2

Par Luc Bernier, président du Conseil scientifique international du Ciriec et professeur à l’ENAP.. 

Avoir une mission publique n'empêche pas de bien fonctionner. Au contraire, les meilleures années de rentabilité de la Caisse de dépôt furent celles durant lesquelles elle s'occupait aussi de développement économique. À Cologne, le groupe SWK réalise des surplus depuis 1996. En pratique, pour remplir leur mission publique et asseoir leur légitimité, les entreprises publiques d'aujourd'hui sont efficaces et rentables.

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Salaires et aides aux entreprises – Où se trouve le dérapage salarial ?

Par Andrea Della Vecchia - Directeur Des Services Syndicaux de la Centrale Générale FGTB

« Salaire horaire de € 40 ». « Ecart salarial de 16% ». En matière de salaires, les chiffres du banc patronal, repris par le gouvernement fédéral, peuvent donner le tournis. Mais qu’en est-il réellement ? Quel est le salaire total d’un ouvrier ? Est-il possible qu’un salaire brut horaire de € 15 aboutisse à une dépense de € 40 pour les entreprises ? En d’autres termes, quel est l’ampleur des cotisations à la sécurité sociale et aux éventuels fonds sectoriels ? Inversement, quel est l’impact des réductions de cotisations patronales et des subsides salariaux octroyés aux employeurs ? Complémentairement à l’analyse macroéconomique du Conseil central de l’économique dont les principaux résultats ont été récemment publiés , nous nous sommes penchés sur les salaires totaux des ouvriers et nous les avons comparés avec les chiffres diffusés par les fédérations patronales.

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«Les entreprises publiques, aujourd’hui et demain» - Partim 1

Par Luc Bernier, président du Conseil scientifique international du Ciriec et professeur à l’ENAP.

En dépit des privatisations à grande échelle qui ont eu lieu au cours de ces trois dernières décennies (Bognetti and Obermann, 2008), les gouvernements nationaux ou locaux détiennent toujours l’intégralité ou une partie de toute une série d’organisations fournissant des services publics (mais ayant aussi d’autres fonctions). Ils en ont aussi créé de nouvelles. Les politiques de privatisation ont, pour plusieurs raisons, laissé un noyau d’entreprises publiques sous le contrôle du gouvernement. La question se pose de savoir comment les gouvernements définiront les missions, les critères de performance et les mécanismes de gouvernance des anciennes entreprises publiques ainsi que des plus récentes dans un environnement en mutation.

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PAS TOUCHE Á l’INDEXATION AUTOMATIQUE DE NOS SALAIRES ! MAIS AU FAIT, L’INDEXATION AUTOMATIQUE, CELA MARCHE COMMENT ?

Par Stéphane BALTHAZAR, Form’Action André Renard

Depuis le second grand choc pétrolier qui a frappé les pays industrialisés à la fin des années 1970, le système belge d’indexation automatique (des salaires) est remis continuellement en cause. Par les institutions économiques internationales, les fédérations d’entreprises, et les partis politiques de droite. Au motif qu’il nuit à la compétitivité des entreprises du pays.

Or, en période de crise économique, la Belgique résiste systématiquement mieux que la plupart des pays industrialisés. Cela tient tout particulièrement aux principaux « amortisseurs économiques » institutionnels que sont les services publics - qui sont moins soumis aux aléas du marché -, notre système de sécurité sociale, le chômage économique qui permet d’éviter de nombreux licenciements quand l’activité économique recule, ou encore le système d’indexation automatique. Lequel contribue à maintenir le pouvoir d’achat des citoyens face à l’inflation et soutenir la consommation intérieure, donc les activités des entreprises et commerçants.

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« La représentation des travailleurs dans le collimateur… »

Par heinz Evertz - Form'action André Renard

En avril 2014, la fondation Otto Brenner, un institut de recherche allemand proche du syndicat IG Metall, a publié une étude consacrée à l’« Union-busting en Allemagne». Ces pratiques antisyndicales utilisées jadis dans les pays anglo-saxons qui se sont également élargies à d’autres pays à travers la mondialisation. C’est aux Etats-Unis et au Royaume-Uni que les méthodes patronales visant à supprimer toute influence syndicale dans les entreprises ont été perfectionnées, au travers notamment de véritables campagnes de dénigrement des syndicats mises au point par des avocats spécialisés ou des cabinets de consultance.

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POURQUOI AVOIR RÉFORMÉ L’INDEX EN 2014 SI C’EST POUR LE RENDRE INOPÉRANT EN 2015 ? EXPLICATIONS.

Par Stéphane BALTHAZAR, Form’Action André Renard

 
Il a été démontré que, depuis le début de la crise socio-économique et financière en 2008, la Belgique a relativement mieux résisté que la plupart des pays d’Europe. Cela tient principalement aux « amortisseurs économiques » que sont notamment notre système de sécurité sociale, le poids du secteur public qui est moins soumis aux aléas du marché, ou encore le chômage économique qui a évité le licenciement de plusieurs milliers de travailleurs (ouvriers et employés). C’est également le cas du mécanisme d’indexation automatique qui permet de maintenir le pouvoir d’achat des travailleurs et allocataires sociaux face à l’inflation et donc à la cherté de la vie.

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La course folle à la résorption de la dette publique

(Ce texte est la retranscription des propos tenus par Oliver Bonfond, économiste au Cepag, dans une capsule vidéo du même nom diffusée au congrès statutaire de la MWB-FGTB des 4 et 5 septembre 2014 ).

Depuis quelques années, les gouvernements européens nous affirment :  que les peuples européens ont vécu au-dessus de leurs moyens,  que l’État a trop dépensé en sécurité sociale, en chômage, en service public, en soins de santé, en éducation,  que c’est donc pour cette raison que les États sont aujourd’hui surendettés,  qu’il est donc absolument nécessaire d’assainir les finances publiques et de réduire la dette publique si on veut repartir sur de bonnes bases et retrouver le chemin de la croissance économique. Toutes ces affirmations sont très largement fausses et il est très important de les déconstruire, mais ce n’est pas le sujet de cette intervention. Ce que je veux montrer, c’est que les politiques appliquées aujourd’hui par les dirigeants européens en matière de réduction de dettes sont non seulement dangereuses, mais aussi totalement inefficaces.

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Mompreneurs : la nouvelle révolution des mères de famille

Par Marie Greffe – 6com.be (FAR)

Concilier vie de famille et vie professionnelle est un défi de plus en plus compliqué de nos jours. D’autant plus difficile pour les mamans qui, en plus de leur emploi, ont souvent en charge la gestion des enfants, de la maison (ménage, courses, linge, etc.) et de tout ce qui s’y rapporte. Mais face aux discriminations rencontrées sur le marché du travail, tant dans l’évolution de carrière que dans les différences salariales qui existent encore entre homme et femme , beaucoup s’interrogent sur leur avenir dans ce monde où la femme reste bien souvent peu comprise dans les différents rôles qu’elle a à assumer au quotidien. C’est dans ce cadre que de jeunes femmes en congé de maternité, souvent seules à la maison avec leur bébé, ont pris la décision de rejeter cette manière de travailler qui ne correspondait pas ou plus à leurs attentes de maman et ont décidé de se lancer dans l’entreprenariat. Ce nouvel engouement pour le développement de petites entreprises où vie professionnelle et vie familiale trouvent un nouvel équilibre est vite devenu un effet de mode qui a traversé toutes les frontières pour se développer en Belgique

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Face à l’infaux, désintoxiquons nos cerveaux

Par Delphine Dumont – Form’action André Renard

Les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter permettent aux internautes d’accéder très rapidement à de l’information. Mais si on remarque que s’ils sont vite informés, ces lecteurs sont également très vite trompés. Dans une précédente analyse publiée dans D’Autres Repères et intitulée « Facebook, I like it, or not » , nous avons démontré que « Tout le monde peut devenir reporter derrière son clavier. A la différence des médias classiques, nos lectures de l’information sur Facebook sont guidées par nos relations et plus par la ligne éditorialiste du journal. Des informations à prendre donc avec des pincettes, puisqu’il n’y a aucune vérification sur leur véracité. » Avec les réseaux sociaux, les informations se likent et se partagent en un clic sans vérifier les sources. Comme si l’internaute se fichait de leur véracité. Comme si l’important était d’avoir l’info et de le faire savoir. Comme s’il fallait être sur la balle constamment, ne pas rater la dernière nouvelle, surtout si celle-ci fait le buzz.

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La Belgique, le foot, la bière … et Adidas

Par Marie Greffe - 6com.be (FAR)

Après l’étude consacrée à la Coupe du monde au Brésil, il m’a parût opportun de consacrer une analyse sur le cas belge. Revenus dans la cour des grands après 12 ans d’absence, les Diables Rouges étaient du voyage cette année pour le Brésil. Alors que notre petite Belgique et les fans de football étaient déjà très contents de voir l’équipe nationale renouer avec les compétitions internationales, les Diables ont surpris tout le monde en accédant aux quarts de finale. Les mauvaises langues diront qu’ils auraient pu, dû aller en demi-finale, mais il faut se rappeler qu’au début de la compétition on disait tous qu’on serait déjà très heureux s’ils passaient le premier tour… Puis comme toujours on est devenu gourmand et on s’est mis à espérer toujours plus.

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