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Les entreprises récupérées: Argentine, une expérience qui s'installe dans la durée

Par Marie Greffe - 6com.be (FAR)

MNERWEBDepuis plusieurs années, le phénomène bien particulier des entreprises récupérées a pris forme en Argentine. Il s’agit en fait d’une pratique combinant l’occupation par les salariés de leur entreprise en faillite ou fortement endettée, et puis, de la gestion des outils de production et de son fonctionnement par les travailleurs eux-mêmes. C’est à partir de 1950 environ que la gestion de ces espaces de production a débuté sous l’impulsion de l’Union ouvrière de la Métallurgie (UOM). Elle concernait à la base principalement des entreprises métallurgiques de la banlieue sud de Buenos Aires (capitale de l’Argentine). Très rapidement, l’UOM a plaidé en faveur de l’occupation des espaces de production et la mise en place de coopératives de travail afin de lutter contre les faillites d’entreprise. A partir de la moitié des années 90’ et surtout dans les années 2000, cette revendication a été particulièrement suivie en Argentine. Les occupations d’usine ont été principalement concentrées autour de Buenos Aires, mais d’autres régions ont également été touchées. Elles visaient principalement des PME d’une cinquantaine de travailleurs actifs au niveau de la production dans l’industrie métallurgique, frigorifique, textile, plastique, alimentaire et graphique.

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La Grèce a donné son nom à l'Europe. Aujourd'hui, elle en révèle la nature...

Par Daniel Richard, Secrétaire interprofessionnel de la FGTB Verviers.

GreceWEB« Depuis mai 2010, la Grèce applique un programme d’ajustement macroéconomique qui est la condition à laquelle elle reçoit une « aide financière » du Fonds Monétaire International, de quatorze Etats membres de la zone euro, représentés par la Commission européenne, le Fonds européen de stabilité financière et la Banque Centrale Européenne. Ce programme consiste en des mesures néolibérales telles que la diminution des dépenses, des licenciements massifs dans le secteur public, la dérégulation systématique du secteur privé, des augmentations d’impôts, des privatisations et des changements structurels (…). Ces mesures imposées au niveau international, censées ramener le déficit budgétaire et la dette publique du pays à un niveau soutenable, ont précipité l’économie dans une profonde récession – la plus longue qu’ait connue l’Europe en temps de paix. Des millions de personnes se sont retrouvées sans emploi et dans une situation d’exclusion sociale et de pauvreté, tandis que les droits humains, en particulier les droits économiques et sociaux, ont été foulés au pied. »

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