Heinz Evertz, Form’action André Renard
En cette période estivale, nous venons de fêter le 20e anniversaire de la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail. Une loi qui a été un véritable tournant dans la prévention des risques professionnels et qui demande que l’on se pose quelques questions quant à ses résultats et d’éventuelles améliorations à y apporter. Quelques éléments d’histoire Pour comprendre l’actualité, il est plus que jamais important de s’occuper un peu du passé. Avec l’industrialisation croissante au début du XIXe siècle, les conditions de vie des ouvriers (qui n’étaient déjà guère brillantes) devenaient de plus en plus pénibles : journées de travail interminables, enfants au travail (même dans les travaux les plus pénibles), accidents de travail fréquents, alcoolisme, logements insalubres, promiscuité… Rappelons aussi que la Belgique a été le dernier pays industrialisé d’Europe à adopter une législation spécifique concernant les conditions de travail. Entre 1831 et 1887, les règles juridiques étaient principalement des règles de police destinées à imposer la discipline du travail et à réprimer les formes d’action collective du mouvement ouvrier (livret de travail, répression du vagabondage, interdiction des coalitions, etc.)
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