« Jobs, Jobs, Jobs » : la sortie de route du gouvernement Michel
10 novembre 2016
Olivier Flohimont, Secrétaire administratif chargé des études & de la formation à la Centrale Générale de la FGTB Liège-Huy-Waremme. Frédéric TIHON, Form’action André Renard
Depuis un peu plus de deux ans maintenant, le gouvernement des droites de Charles Michel mène une politique « en faveur de l’emploi » dit-il. A l’été 2015, le Premier ministre avait d’ailleurs résumé comme ceci les trois priorités de son gouvernement : « jobs, jobs, jobs », précisant que toutes les mesures prises par sa majorité avaient pour seul objectif la création d’emploi. Ces mesures devaient attirer les investisseurs, favoriser l’investissement et donc mécaniquement « créer des emplois » via le retour de la croissance. C’est dans cette seule perspective que le gouvernement justifie le saut d’index et le blocage des salaires, le recul de l’âge de la pension, la fin de la semaine des 38 heures et le recours outrancier à la flexibilité, la réduction de toutes les allocations de sécurité sociale (chômage, maladie-invalidité, retraite) et aussi le démantèlement des services publics. Rien de moins.
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