Pour « booster » la croissance économique en Belgique qui est particulièrement fébrile, pourquoi la majorité « suédoise » ne décrète-t-elle pas la fin du blocage des salaires et la relance des dépenses d’investissements publiques ?
29 décembre 2017
Par Stéphane BALTHAZAR, Conseiller économique (FAR asbl)
Depuis son installation en octobre 2014, le Gouvernement fédéral ne cesse de se féliciter des avancées substantielles qu'il aurait réalisées dans de nombreux domaines. Or, depuis 2015, malgré des réformes menées au pas de charge (instauration d’un système de pensions à points , réforme de l’impôt des sociétés, flexibilisation du marché du travail, gel généralisé des salaires, etc.), la Belgique se fait de plus en plus épingler pour ses résultats médiocres, notamment sur les problématiques socio-économiques. Par les institutions nationales (BNB, Bureau du Plan, Conseil central de l’Économie, …, Cour des Comptes). Mais aussi internationales comme la Banque centrale européenne, la Commission européenne, Eurostat, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, …, ou encore l’OCDE. Les rapports en tous genres publiés récemment par ces institutions influentes remettent en question explicitement le manque d’efficience et/ou l’utilité de nombreuses politiques publiques qui sont mises en œuvre en Belgique depuis « l’entrée en piste » du gouvernement Michel.
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