L’économie belge crée de plus en plus de « jobs, jobs, jobs » mais aussi de plus en plus de « poors, poors, poors ». La réalité derrière les chiffres du chômage et de la pauvreté.
30 octobre 2018
Par Stéphane Balthazar, Form'action André Renard
Le 17 octobre est la Journée mondiale du refus de la misère. Et comme chaque année, début octobre, à l’approche de cette journée de sensibilisation, plusieurs grandes institutions et associations publient des données et rapports sur l’état de la pauvreté et les inégalités socio-économiques. Le bilan général de la Belgique est pour le moins préoccupant sur ces terrains. Le Wallonie est particulièrement concernée de même que la plupart des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles-Capitale. Préoccupant à plus d’un titre. D’une part, parce que les nombreuses données chiffrées qui sont publiées au fil des ans montrent que la pauvreté ainsi que les risques de pauvreté et d’exclusion socio-économique n’y reculent pas. D’autre part, parce que les inégalités continuent de s’y creuser mais également parce que tant les formes de pauvreté que les sources et types de risques de pauvreté prennent des visages sans cesse plus variés. Enfin, en raison du fait que les différentes catégories d’âge et de ménages analysés sont davantage exposés à ces risques en 2017 et 2018 que les quelques années précédentes !
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