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La Cct 90 et ses avantages non récurrents liés aux résultats

Par Raphaëlla D’Amico, Form’action André Renard

Cct90WEBDans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord interprofessionnel (AIP) 2007-2008, les interlocuteurs sociaux ont adopté les grandes lignes d’un nouveau dispositif en faveur des avantages liés aux résultats appelé « avantages non récurrents liés aux résultats » . Depuis le 1er janvier 2008, les employeurs ont en effet la possibilité d’accorder à leurs travailleurs un avantage (bonus) qui est lié aux résultats de l’entreprise ou à la réalisation d’objectifs collectifs. Ceux-ci doivent être fixés de manière anticipée et leur réalisation doit être incertaine. L’octroi de cet avantage peut faire l’objet, sous certaines conditions, d’un traitement social et fiscal avantageux.

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La pauvreté estudiantine en Fédération Wallonie-Bruxelles : une menace pour nos jeunes

Etude réalisée par Marie Greffe - Form'action André Renard

PauvreteestudiantineWEBLa gratuité de l’enseignement fait régulièrement débat dans la sphère politique belge. En 1983, notre pays a signé le « Pacte de New York » qui contient dans son article 13 le droit à un enseignement supérieur accessible à tous en pleine égalité (c’est-à-dire que tous y ont droit de la même façon), en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés dont l’instauration progressive de la gratuité. Cet engagement vieux de 35 ans n’est pourtant pas encore une réalité en Belgique. En 2017, lors de la Journée internationale des Etudiants, différentes associations et syndicats tiraient une fois encore la sonnette d’alarme face à la pauvreté estudiantine grandissante. La même année, le ministre de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt (PS), a lancé une étude spécifique sur la paupérisation des étudiants afin de quantifier le phénomène et de pouvoir trouver des solutions pour y remédier . La pauvreté est difficile à mesurer car elle est souvent multifactorielle. Une étude de la Fédération des étudiants francophones (FEF), publiée en septembre 2017 « Conditions de vies des étudiant.e.s », annonce que quelque 15 % des 3.000 personnes interrogées lors de l’enquête s’en sortent sans l’aide de leur famille pour financer leurs études tandis qu’un sur deux a un travail étudiant pour financer leur scolarité. Enfin, en 2017, 27.133 étudiants ont été frappés à la porte du CPAS pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études, soit 7,5 fois plus qu’en 2002.

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Citéa, une alternative chaudement recommandée à la froid(e)ur des agences d’outplacement

Par Delphine Dumont, Form'action André Renard

CiteaoutplacementWEBDans un précédent article de D’autres Repères, nous avons tenté de faire la lumière sur la législation concernant l’outplacement. Nous avons vu que le travailleur licencié et, a fortiori la délégation syndicale, devaient être attentif à un certain nombre de choses pour éviter de se retrouver sur le carreau sans allocation de chômage. En même temps que les lois se précisaient sur le sujet, un grand nombre d’agences d’outplacement ont vu le jour pour - soi-disant - venir en aide à ces travailleurs. Depuis, des preux chevaliers des temps modernes, costumes-cravates, petite attaché-case à la main gauche, IPhone à la main droite, à coup d’arguments graphiques sur Power Point, tentent de convaincre les malheureux licenciés de les suivre parce qu’ils “seront les seuls à pouvoir les sauver”. Or, on s’est rendu compte que le sort de ces travailleurs sans emploi leur importait peu. Derrières ces agences se cachent - ou pas - des entreprises spécialisées dans l’interim. Soit des boîtes où le social n’est qu’un simulacre, un apparat pour cacher leur véritable objectif: faire du fric. 

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