La pauvreté estudiantine en Fédération Wallonie-Bruxelles : une menace pour nos jeunes
20 novembre 2018
Etude réalisée par Marie Greffe - Form'action André Renard
La gratuité de l’enseignement fait régulièrement débat dans la sphère politique belge. En 1983, notre pays a signé le « Pacte de New York » qui contient dans son article 13 le droit à un enseignement supérieur accessible à tous en pleine égalité (c’est-à-dire que tous y ont droit de la même façon), en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés dont l’instauration progressive de la gratuité. Cet engagement vieux de 35 ans n’est pourtant pas encore une réalité en Belgique. En 2017, lors de la Journée internationale des Etudiants, différentes associations et syndicats tiraient une fois encore la sonnette d’alarme face à la pauvreté estudiantine grandissante. La même année, le ministre de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt (PS), a lancé une étude spécifique sur la paupérisation des étudiants afin de quantifier le phénomène et de pouvoir trouver des solutions pour y remédier . La pauvreté est difficile à mesurer car elle est souvent multifactorielle. Une étude de la Fédération des étudiants francophones (FEF), publiée en septembre 2017 « Conditions de vies des étudiant.e.s », annonce que quelque 15 % des 3.000 personnes interrogées lors de l’enquête s’en sortent sans l’aide de leur famille pour financer leurs études tandis qu’un sur deux a un travail étudiant pour financer leur scolarité. Enfin, en 2017, 27.133 étudiants ont été frappés à la porte du CPAS pour subvenir à leurs besoins pendant leurs études, soit 7,5 fois plus qu’en 2002.
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