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La guerre des mots comme forme de résilience face au langage du pouvoir

Par Delphine Dumont - Form'action André Renard

MotsWEBLes mots! On en utilise tout le temps, ils sont omniprésents. On en manque, on cherche, on les pèse et parfois-même, il nous arrive de jouer avec. On les utilise pour exprimer une idée, une pensée, mais pas que, puisqu’on en “use” aussi pour ne rien dire. Certains sont dit un peu vite, d’autres ont du mal à sortir. Ils touchent, ils comptent ou sont comptés. Mot d’amour, mot doux, mot de passe, mot-clé, mot-valise. Ils ont le pouvoir de provoquer une réminiscence, ils évoquent un souvenir. Il y a ceux qui sentent bons et puis il y a ceux qui puent. Du moins c’est l’idée qui a germé dans la tête de l’auteur Des mots qui puent, Olivier Starquit que nous avons eu la chance de rencontrer à l’occasion d’une formation organisée à la Form’Action André Renard et au cours de laquelle il nous a fait part de ses recherches à propos du rôle des mots dans la société.

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Fake news : le vrai et le faux

Par Frédéric Tihon, Form'action André Renard

FakeWEBA la fin du dernier été, la ministre grecque de la Culture, Myrsyni Zorba, annonce via Twitter le décès du réalisateur de 85 ans Costa Gavras. Dans la foulée, ou presque, des agences de presse (Associated Press) et des médias du monde entier (France 24, The New York Times, The Washington Post) relayent la nouvelle. Costa Gavras est pourtant bel et bien vivant, il le confirmera de vive voix à la télévision grecque dans les heures qui suivront. La ministre aussi fera volte-face : c’est un faux compte Twitter à son nom qui a répandu la fausse nouvelle. Bienvenue à l’ère des « fake news ».

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L’éducation permanente, une arme de résistance

Par Delphine Dumont, Form'action André Renard

EducWEB“Pour bien militer, il faut étudier beaucoup”, écrivait André Renard dans Le Prolétaire, en 1938. Il ajoutait cependant “mais quoi?” Il avait - bien évidemment - une réponse très précise à cette question: “Le plus important est d’avoir de la méthode pour savoir opérer un classement d’idées. Il faut choisir ses lectures au risque de n’avoir jamais qu’une teinture du savoir, de ne rien posséder de solide. La culture générale est indispensable, l’histoire surtout, son examen d’un point de vue social, non pas une étude des dates, mais des faits. L’économie politique, des rudiments pour commencer, puis ensuite de notions plus précises et plus profondes, car la vie économique mérite un examen constant et suivi de celui qui s’occupe du social.” Force est de constater que 80 ans plus tard, ces considérations n’ont pas pris une ride.

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