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Coopération et syndicalisme. Concurrence ou complémentarité

Par Julien Dohet - Secrétaire politique Setca - Liège

L’an passé nous produisions un texte basé sur des visites dans des coopératives actuellement en activité en France et en Italie. Cet article interrogeait la manière dont s’articulaient les principes coopératifs de démocratie et la présence syndicale . Nous y annoncions un second texte qui mettrait cette relation en perspective historique avec ce qui c’était passé au sein des coopératives socialistes en Belgique. En effet la question d’un contrepouvoir syndical au sein des coopératives a toujours été une question non seulement théorique mais également pratique. Ce texte constitue donc un nouvel apport à notre réflexion globale sur les coopératives sur base de deux brochures publiée dans les années 1950 par le mouvement coopératif et reprenant des réflexions de Paul Lambert . Une recherche plus approfondie dans les textes syndicaux reste à réaliser.

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Belgique : les pictogrammes et labels débarquent au cinéma

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

Le Belge aime le cinéma. A chaque sortie d’un nouveau dessin animé, des milliers de familles se pressent dans les salles obscures afin de découvrir les aventures d’un nouveau héros sorti de l’imaginaire des grands studios hollywoodiens, européens ou encore japonais. Qu’il s’agisse de films à grand ou à petit budget, les petites têtes blondes se délectent des réalisations Depuis près de 100 ans, la Belgique utilise un système jugé archaïque dans la labélisation des films qui sortent sur son territoire. En effet, jusqu’à présent, le système ne prévoyait que deux labélisations : enfant admis (EA), 12+, ou enfants non admis (ENA). Cette catégorisation des films était le fait d’une commission intercommunautaire de contrôle, qui après avoir visionner les productions cinématographiques, estimait s’ils convenaient à un public de moins de 12 ans (EA), de moins de 16 ans (12+) ou au plus de 16 ans (ENA).

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Sans papier, pas criminel !

Par Delphine dumont - Form'action André Renard

Je m’appelle Marie-Josée, j’ai deux enfants et j’étais infirmière dans mon pays. J’ai quitté mon pays parce qu’il se passait des choses horribles. Je devais sauver ma vie et celle de mes enfants. J’en avais marre des tortures, des injustices et des assassinats des gens de ma famille et d’autres personnes. Chez moi c’est la dictature et la violence qui règnent. Je suis partie parce que je n’arrivais pas à voir le bout du tunnel. Je viens de très très très loin, d’un violence conjugale horrible. En réalité, j’avais honte de m’avoir laissé faire, honte de ne pas partir avant, honte de moi-même, du regard de mes enfants et de mon entourage. Honte de ne pas avouer les faits réels parce ce que je ne voulais qu’on me regarde comme une victime. Quand je suis partie, j’ai senti une douleur atroce, une douleur très aigue au fond de ma poitrine et qui perdure encore aujourd’hui. Je continue à me battre pour garder ma dignité et obtenir des papiers. Le combat n’est pas facile, mais avec le soutien des ASBL on va y arriver. Je garde l’espoir que je vais avoir des papiers et revoir ma famille qui me manque beaucoup. (Un être-humain)

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La sécurité sociale en Belgique - un chef d’oeuvre en péril

Par Bernard Bolly - Directeur de la Form'action André Renard

Un peu d’histoire… On date habituellement la création de la sécurité sociale en Belgique à l’arrêté-loi du 28 décembre 1944. Durant la Seconde Guerre mondiale, un groupe clandestin réunissant représentants patronaux, syndicaux et politiques aboutit à la proposition d’un pacte social visant à mettre en oeuvre des mesures d’urgence en matière de sécurité sociale, non seulement pour préparer l’après-guerre, mais aussi pour réparer les misères subies par les travailleurs (salariés) . En effet, c’est suite « aux craintes de la misère qu’ont éprouvée les travailleurs pendant la guerre que le gouvernement s’est engagé dans la reconstruction économique du pays en ouvrant « la voie à un courant renouvelé de progrès social découlant à la fois de l’essor économique d’un monde pacifié et d’une équitable répartition du revenu d’une production croissante»

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Les navettes autonomes : la Belgique se met à l’ère d’une nouvelle mobilité

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

De nos jours, les avancées technologiques sont de plus en plus présentes dans la sphère publique. Les nouveaux développements en matière de véhicules collectifs autonomes sont prometteurs. Si au départ, les premiers tests se sont cantonnés sur de petites distances et dans des zones fréquentées uniquement par des piétons ou cyclistes, tout doucement, les navettes autonomes débarquent sur nos routes et les distances qu’elles parcourent s’allongent.

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Refonder la procédure en réorganisation judiciaire par transfert sous autorité de justice

Par Bernard Bolly - Directeur de la Form'action André Renard

Le 16 mai 2019, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé que la procédure belge de réorganisation judiciaire par transfert sous autorité de justice était contraire au droit européen (directive 2001/23/CE) dans la mesure où elle autorise le repreneur à choisir les travailleurs qu’il reprendra ou non. En conséquence de cette décision se pose la question de l’opportunité d’une adaptation de la loi et de la CCT 102 afférente.

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Immigration : une affaire d’Hommes

Par Delphine Dumont - Form'action André Renard

Dimanche 10 novembre 2019, le centre d’asile de Bilzen, près de Hasselt (province du Limbourg) est en flamme. Très vite les badauds se rassemblent devant ce spectacle désolant. Certains d’eux applaudissent comme s’il s’agissait d’un exploit. Dans la foule, quelqu’un s’exprime : « Bien joué, mais quelques semaines trop tôt ». Le bâtiment devait bientôt accueillir de manière temporaire des demandeurs d’asile, apprend-on. L’annonce quelques semaines plus tôt de la transformation de cet ancien home en centre d’asile avait provoqué la colère d’une partie de la population . Cet incendie, sans doute d’origine criminelle (selon les pompiers), a provoqué l’émoi sur les réseaux sociaux. Il y a (heureusement) ceux qui s’insurgent contre ces vociférations haineuses, mais il y a aussi ceux qui les encouragent. Pourquoi cette haine ? D’où vient ce comportement de rejet du demandeur d’asile ? La peur ? Mais la peur de quoi ? D’être envahi ? De perdre sa propre culture ? Encore faut-il en avoir une ! Ou alors, serait-ce le résultat d’une incompréhension voire d’une « mésinformation » ?

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La fenêtre d’Overton : comment transformer l’opinion publique

Par Frédéric Tihon - Form'action André Renard

Tout est parti d’une polémique lancée par la chroniqueuse française Julie Granziani sur le plateau de l’émission « 24 h Pujadas » (LCI) et de son analyse par un autre chroniqueur, Clément Viktorovitch, dans l’émission Clique sur Canal + . Depuis, la fenêtre d’Overton est le nouveau truc à la mode. Tentative d’explication et quelques digressions autour de ce concept venu des États-Unis.

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Que reste-t-il de la pensée unique ?

Par Gérald Jamsin-Leclercq - Form'action André Renard

Née au début des années 1990, l’expression « pensée unique » a rapidement connu un certain succès dans la sphère politico-médiatique européenne. Un vocable directement adopté par la gauche comme outil de dénonciation de la domination idéologique mais aussi par la droite pour fustiger le « politiquement correct » de gauche. Presque 30 ans plus tard que reste-t-il de ce concept ?

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