Sortir le pays de la crise et sauver «L’état-providence»: des pistes de réforme du système fiscal pour une Vivaldi idéale
28 octobre 2020
Par Stéphane Balthazar - Form'action André Renard
A la fin du mois de septembre 2020, sept partis démocratiques (PS, Ecolo, MR, du côté francophone, et le sp.a, Groen, Open VLD, et le CD&V du côté néerlandophone) se sont accordés pour former une coalition gouvernementale au Fédéral. Un coalition appelée Vivaldi qui a présenté les mesures clés de l’accord de gouvernement au Parlement début octobre. Comme tous les accords de gouvernement élaborés ces dernières années en Belgique, il représente avant tout une vaste opération de communication et présente à la fois des zones d’ombres, des mesures peu précises ou incomplètes, voire contradictoires. Comme l’intention de relever progressivement le montant des pensions. Des objectifs (trop) ambitieux aussi. Comme, par exemple, la sortie totale du nucléaire d’ici 2025 et la « décarbonisation » de l’économie belge via notamment l’exigence de neutralité carbone des voitures de société à partir de 2026. Mais après un crise politique et démocratique longue de près de 500 jours, et compte tenu de la crise sanitaire sans précédent à laquelle le pays doit faire face, pour l’heure, l’essentiel est de disposer enfin d’un exécutif légitime au Fédéral. Et qu’il s’attèle à gérer le pays avec sérieux et détermination. Dans le souci de l’intérêt général, et jusqu’au terme de la législature en 2024. Ce qui exige, sans délai, pour surmonter durablement les conséquences sociales et économiques déjà désastreuses engendrées par la pandémie de la Covid-19, d’améliorer significativement la gouvernance publique. D’élaborer aussi une stratégie coordonnée de relance sans précédent et, pour ce faire, de transformer en profondeur les politiques fiscales, pour rendre celles-ci plus efficientes et surtout plus équitables.
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