Payé à ne rien faire, vraiment ?
27 juillet 2021
Par Raphaëlla D'Amico - Form'action André Renard
La jurisprudence relative à l’évaluation des services de garde a évolué tant au niveau national qu’au niveau européen. Un arrêt récent de la Cour de justice de l’Union européenne concernant les gardes à domicile assurées par des pompiers volontaires de la ville de Nivelles a changé la donne.
Penchons-nous sur la question…….
On entend par durée du temps de travail « le temps pendant lequel le personnel est à la disposition de l’employeur » . Au niveau de l’Union européenne, la définition est identique «temps de travail : toute période durant laquelle le travailleur est au travail, à la disposition de l’employeur et dans l’exercice de son activité ou de ses fonctions, conformément aux législations et/ou pratiques nationales ». Il s’agit donc du temps pendant lequel, le travailleur doit répondre à toutes les sollicitations de son employeur. Précisons que cette notion de temps de travail est indépendante de la notion de travail effectivement ‘fourni’ ou ‘effectif’. Il suffit donc que le travailleur soit à la disposition de l’employeur et réponde à ses sollicitations pour considérer ce temps comme du temps de travail et ce, quelle que soit la ‘rentabilité’ ou encore ‘l’intensité’ du travail fourni. Dans beaucoup de secteurs, des services de gardes sur le lieu de travail ou à domicile sont organisés. Que ce soit dans le secteur hospitalier, informatique ou encore de dépannage, le travailleur doit être de garde ou de permanence durant certaines périodes afin de répondre aux sollicitations de son employeur.
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