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Autonomie : une enquête Corse

Par Fabrice Jacquemart - Directeur de la Form'action André Renard

Une étude réalisée pour l’Assemblée de Corse recense, dans 80 pays, les bénéfices de l’autonomie des entités territoriales.

Ceux qui, en Wallonie, s’intéressent au régionalisme et aux théories institutionnelles ont rarement l’occasion de renifler les effluves de thym, d’olives ou de myrte. Les temps vont peut-être changer… Au cœur de l’été est en effet paru (1) un rapport d’étude pour la Présidence de l’Assemblée de Corse intitulé « Revue de littérature sur les effets directs et indirects de l’autonomie fiscale et politique sur les performances économiques et les indicateurs sociaux et environnementaux du bien-être ».

Disons-le d’emblée : à nos yeux de Belges, donc rompus à l’équilibrisme institutionnel, le texte se pose des questions qui ne font pas dans la dentelle. Certes, la question qui est posée est bien sûr de savoir si l’autonomie institutionnelle accordée à une entité géographique est un plus ou un moins : mais les auteurs de l’étude ne se bornent pas aux classiques interrogations sur ce qu’induit – ou non – une autonomie en matière de développement économique ou d’aménagement du territoire. Ils se demandent si l’autonomie permet d’accroître le bien-être des populations, et ce sur des thèmes comme la lutte contre le réchauffement climatique, la mortalité infantile ou l’égalité des sexes. Par exemple…

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Travail : la semaine de 4 jours … et ses multiples facettes

Par Frédéric Tihon - Form'action André Renard

Une fois n’est pas coutume : nous commencerons cette analyse par une anecdote toute personnelle. Le 1er décembre 1994, tout fraichement diplômé, j’entre dans la vie active au sein de la noble institution qui m’emploie toujours aujourd’hui (et pour laquelle je rédige donc ce papier). Les différents entretiens d’embauche que j’eus avec le directeur de l’époque sont enthousiasmants : un travail riche et varié, une équipe dynamique, un salaire et une évolution barémique à l’avenant, une organisation du travail basée sur un temps de travail de 36 heures par semaine (la norme dans le secteur de la métallurgie dont nous dépendions largement) et « bientôt une réduction du temps de travail à 32 heures par semaine en 4 jours avec embauche compensatoire » me vend-on.

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