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Comment peut-on éviter à l’État-Providence en Belgique de faire naufrage ?

Par Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

A la mi-décembre, la Banque nationale de Belgique (BNB) a présenté ses projections macro-économiques d’automne. Et malgré le contexte morose de la guerre en Ukraine et d’inflation élevée et persistante, celles-ci s’avèrent un peu moins pessimistes que les estimations faites à la fin de l’été 2022.

Tout au long de son rapport, la BNB fait part de l’incertitude et l’inquiétude croissantes qui pèsent toujours plus sur le moral de la plupart des acteurs économiques et institutionnels, et des ménages. En particulier, sur l’évolution des prix. La situation socio-économique de la Belgique et dans l’ensemble des pays européens est plus préoccupante aujourd’hui que jamais depuis les crises des années 1970 engendrées par les envolées brutales des produits pétroliers. Mais à y regarder de près, cette communication de la BNB qui fait état d’une prévision de croissance économique du Produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % pour 2023 (qui écarte ainsi le scénario d’une récession économique longue) mais aussi d’un taux de chômage bas attendu à 6,2 % (contre 5,7 % en 2022), apparaît comme la seule bonne nouvelle portée à la connaissance de la coalition Vivaldi au Fédéral et des gouvernements régionaux depuis de nombreux mois.

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Paul Magnette et la vie large

Par Fabrice Jacquemart - Directeur de la Form'action André renard

« Nous ne sommes pas des ascètes, il nous faut la vie large », a écrit Jean Jaurès, le grand leader socialiste français assassiné en 1914, à la veille du déclenchement de la guerre, à cause de ses positions pacifistes.

« La vie large », c’est l’expression retenue par le président du parti socialiste de Wallonie et de Bruxelles, Paul Magnette, pour son dernier livre (éditions La Découverte, 20 €). Un ouvrage qui pose les jalons d’un écosocialisme fusionnant revendications socialistes et écologistes dans le cadre du combat pour une transition climatique et un monde décarboné.

L’idée, en hyper-résumé, est que Rouges et Verts travaillent ensemble à un monde nouveau. Cela passe par la désignation d’un ennemi commun, le capitalisme, bien connu par le monde socialiste et autant responsable de la dégradation de l’environnement qu’il l’a été de la misère sociale, du colonialisme ou de l’exploitation post-coloniale. Les méthodes du combat socialiste (on parle évidemment du courant du socialisme démocratique) doivent être utilisées pour cette nouvelle « lutte finale », en tirant les leçons historiques des échecs du socialisme au XX° siècle.

Magnette, dans son « écosocialisme, veut réconcilier la société du futur avec l’espoir d’un monde nouveau. L’écosocialisme ce n’est pas, comme la plupart des courants écologiques, le choix mortifère de la décroissance. C’est une société de bien être, et dans ce bien être il y a un environnement de qualité, respectueux de la planète. Magnette pense qu’il est encore temps de prendre cette voie, même si ce temps commence à être terriblement compté.

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Démocraties & populismes - De l’importance des corps intermédiaires en Belgique

Par Rosario Marmol Perez & Philippe bordignon - Pour la FGTB Liège-Huy-Waremme

Chaque camarade présent ce jour a toujours bénéficié des services de la Sécurité sociale telle que nous la connaissons aujourd’hui. Toutefois, ses apparition, développement et structuration ne sont pas des phénomènes immanents… loin s’en faut !

Si la naissance de la Belgique voit se créer des institutions démocratiques développées sur les bases du libéralisme politique, elle est aussi profondément bercée par les concepts du libéralisme économique. Or, ce dernier va littéralement circonscrire l’accès aux droits politiques instaurés par le premier.

Au sein de ce schéma, le bénéfice desdits droits est conditionné par un rang social. La citoyenneté n’est permise qu’à ceux dont le genre et la fortune le permettent. Autrement formulé, ce mode d’organisation politique consacre l’exclusivité de la jouissance de son fonctionnement à une poignée de bourgeois. Sous les notions dévoyées d’égalité et de liberté, il s’agit, en fait, d’une égalité de droit, et non de fait, et d’une liberté d’exploiter, tant la nature que l’humain. La liberté d’entreprendre est, en réalité, un blanc-seing offert à la bourgeoisie pour disposer comme elle l’entend de la vie de ses ouvrières et de ses ouvriers.

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Politik – Le cinéma peut-il encore servir nos combats ?

Par Philippe Bordignon - Pour la FGTB Liège-Huy-Waremme

Une matinée de novembre ensoleillée… À la Cité Miroir, la salle Francisco Ferrer est quasi comble. Nombreuses et nombreux sont les délégués de la FGTB Liège-Huy-Waremme venus découvrir la nouvelle conférence de Philippe Reynaert – ex-Monsieur Cinéma de la RTBF – évoquant l’engagement dans certaines œuvres cinématographiques. Se plonger dans une ciné-philie engagée, un moyen de partager valeurs et luttes ; une autre façon d’aborder le septième art.

Un film peut être une arme. Une arme au service de la militance.

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Gaz et électricité : pourquoi les prix grimpent et comment en sortir ?

Par Frédéric Tihon et Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

La crise énergétique que nous traversons depuis plusieurs mois va encore connaître de nombreuses évolutions. A n’en point douter. Il nous a néanmoins semblé utile de répondre à quelques questions de base (Pourquoi le gaz est-il aussi cher ? Pourquoi l’électricité est-elle aussi chère ?) et d’apporter les premiers éléments de solution pour sortir de cette crise.

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