Le nouveau souffle de l’industrie chimique belge

Par Andréa Della Vecchia - Secrétaire fédéral Centrale Générale FGTB

« Le prix de l’électricité en Belgique est l’un des plus élevés au monde ». Cette affirmation émane de Febeliec, organisation patronale des industries consommatrices d’électricité et de gaz. Selon ce groupement d’employeurs, « des investissements futurs sont reportés ou déplacés vers d'autres pays » suite à la perte de compétitivité des industries implantées en Belgique. Face à de telles déclarations, il apparaît nécessaire de clarifier la position de notre pays par rapport à ses trois principaux partenaires et concurrents européens que sont l’Allemagne, la France et les Pays-Bas : l’électricité et le gaz sont-ils plus chers chez nous pour les entreprises ? En outre, en matière de compétitivité, le débat ne peut pas résumer au seul facteur énergie. A ce propos, notre pays tient le haut du classement en matière de subventions salariales et la productivité des travailleurs atteint des sommets dans l’industrie chimique belge. Mais plus fondamentalement, quel nouveau souffle recherchons-nous pour les activités chimiques ? Resterons-nous nostalgiques des énergies polluantes bon marché ou entrerons-nous pleinement en transition en plaçant les travailleurs au cœur des solutions ?

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Gaz et électricité : pourquoi les prix grimpent et comment en sortir ?

Par Frédéric Tihon et Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

La crise énergétique que nous traversons depuis plusieurs mois va encore connaître de nombreuses évolutions. A n’en point douter. Il nous a néanmoins semblé utile de répondre à quelques questions de base (Pourquoi le gaz est-il aussi cher ? Pourquoi l’électricité est-elle aussi chère ?) et d’apporter les premiers éléments de solution pour sortir de cette crise.

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Le pacte énergétique vient d’être torpillé par la N-VA. Un énième exemple de gestion calamiteuse des grands dossiers « nationaux » par le gouvernement fédéral.

Par Stéphane BALTHAZAR, Conseiller économique (FAR asbl)

Pacte-energetiqueWEBCe 15 décembre, le premier ministre Charles Michel (MR) s’est probablement réveillé avec la « gueule de bois ». Non pas qu’il ait bu trop de vin chaud au marché de Noël de Wavre, ou aux Plaisirs d’Hiver de Bruxelles, mais plutôt parce que son principal partenaire flamand au sein de la majorité fédérale, la N-VA, vient de lui jouer un bien vilain tour en refusant d’approuver le projet de pacte de transition énergétique qui doit encadrer la production d’énergie en Belgique jusqu’en 2050.

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Fukushima mon amour, et après ?

Marie Greffe - 6com.be (FAR)

Le 11 mars dernier à 14h45 une première secousse est ressentie à Tokyo. Rien de bien inhabituel pour l’archipel, mais une vingtaine de secondes plus tard l’onde de choc se poursuit… Avant de devenir insoutenable… L’affolement gagne la population, les uns foncent sous les bureaux, les autres courent dans la rue. Plus loin, des immeubles s’effondrent, des tours se fissurent… la peur gagne les Tokyoïtes. Comme à chaque tremblement de terre, la radio-télévision publique japonaise interrompt ses programmes pour donner un bulletin d’information spécial. Les populations situées à l’intérieur des terres découvrent la catastrophe qui est en train de se dérouler sur la côte au nord de l’archipel. Une immense vague de plus de 10 mètres de haut s’est formée avant de venir s’écraser sur les terres côtières emportant tout sur son passage : humains, voitures, animaux, cultures, maisons…

 

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Les changements climatiques nous concernent tous. L’énergie au cœur du débat.

Etude de Marie Greffe – 6com.be (FAR)

Nature-enfantWEB La problématique des changements climatiques est l’affaire de tous. En effet, si le climat change (ce qui est déjà en train de se produire actuellement), le visage de la planète change également avec les conséquences négatives (accès aux ressources, désertification, changement des modes de vie, etc.) que cela peut avoir sur la nature, les animaux et évidemment sur l’homme.

Si l’énergie est indispensable de nos jours à l’activité humaine, elle présente un danger réel pour l’avenir de notre planète et de nos enfants. Comment peut-on faire pour que cette énergie, si chère à nos yeux, puisse continuer à nous servir sans nous desservir ? Existe-t-il des moyens d’améliorer la production de l’énergie et de la rendre moins nocive ? Consommons-nous « justement » l’énergie, ou faisons-nous partie de cette société toujours avide de consommer plus, au risque de perdre ce qui lui est le plus cher, sa propre Terre.

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L'eau : premier bien des biens indispensables à la vie

Léon Mormont - Asbl Etudes & Expansion

L’eau est vitale. Elle est le seul breuvage dont l’homme ait réellement besoin pour survivre :
Ses propriétés, son importance, le devenir de ses réserves, ses pollutions, ses traitements, les menaces qui pèsent sur elle …L’eau est un vaste sujet, sa protection, sa production, sa distribution et son épuration sont une entreprise à l’échelle d’une commune, une région, voire d’un pays. Pareille dimension en tant qu’entreprise change la donne de la gestion que l’on peut en avoir. D’où la détermination d’un prix de revient étape par étape.
Autre particularité : l’eau est là où elle est … et il n’y a que Moïse pour faire surgir l’eau du désert.
En fait, avec l’eau rien n’est semblable ni comparable.
Quel que soit le domaine envisagé.

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Fusion SUEZ-GDF : qui seront les gagnants et les perdants ?

Anne Panneels - Conseiller énergie et développement durable au service d'études de la FGTB fédérale

051207blogLa fusion annoncée SUEZ-GDF fait partie d’une stratégie financière qui s’explique bien dans un marché libéralisé,  quelques gros opérateurs étant plus susceptibles de retirer les fruits du marché libéralisé qu’une multitude de petits. Si une telle fusion peut s’annoncer porteuse pour les actionnaires de ce groupe financier, qu’en est-il pour les consommateurs d’électricité et de gaz, pour les travailleurs, pour les ménages belges ?

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