Par Fabrice Jacquemart - Directeur de la Form'action André Renard
Une étude réalisée pour l’Assemblée de Corse recense, dans 80 pays, les bénéfices de l’autonomie des entités territoriales.
Ceux qui, en Wallonie, s’intéressent au régionalisme et aux théories institutionnelles ont rarement l’occasion de renifler les effluves de thym, d’olives ou de myrte. Les temps vont peut-être changer… Au cœur de l’été est en effet paru (1) un rapport d’étude pour la Présidence de l’Assemblée de Corse intitulé « Revue de littérature sur les effets directs et indirects de l’autonomie fiscale et politique sur les performances économiques et les indicateurs sociaux et environnementaux du bien-être ».
Disons-le d’emblée : à nos yeux de Belges, donc rompus à l’équilibrisme institutionnel, le texte se pose des questions qui ne font pas dans la dentelle. Certes, la question qui est posée est bien sûr de savoir si l’autonomie institutionnelle accordée à une entité géographique est un plus ou un moins : mais les auteurs de l’étude ne se bornent pas aux classiques interrogations sur ce qu’induit – ou non – une autonomie en matière de développement économique ou d’aménagement du territoire. Ils se demandent si l’autonomie permet d’accroître le bien-être des populations, et ce sur des thèmes comme la lutte contre le réchauffement climatique, la mortalité infantile ou l’égalité des sexes. Par exemple…
Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...