À bout de souffle, le gouvernement fédéral doit s’accorder sur un budget 2024 avant la mi-octobre. Un sacré challenge !

Par Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

Composée de sept partis aux lignes politiques souvent très éloignées1, et déforcée par les crises internes à répétition depuis son entrée en exercice le 1er octobre 20202, la majorité fédérale emmenée par le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) tente de valoriser aujourd’hui son bilan après trois années de plein exercice. Et de convaincre l’opinion publique que la Vivaldi était une bonne idée. Surtout en Flandre où le Premier ministre reste populaire mais où son parti, lui, ne cesse de « perdre des plumes » au fil des scrutins.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


La loi « anti casseurs » : garantie du droit de manifester ou fumisterie ? Petite histoire d’une loi annoncée

Par Marie Demarche - Form'action André Renard

S’il y a bien une loi qui a fait parler d’elle ces derniers temps, c’est bien la loi dite « anti casseurs ». Entre les syndicats qu’on accuse de crier au scandale plus vite que leur ombre et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) qui tente de rassurer ses ouailles en vantant un texte tout à fait inoffensif pour les citoyens modèles, qui a raison ?

Avant d’aborder le contenu du célèbre projet, voici un petit cours accéléré sur les peines, afin de comprendre de quoi on parle. Il existe trois degrés de peine dans notre Code pénal : les criminelles (pour les infractions jugées les plus graves que sont les crimes), les correctionnelles (pour les infractions un peu moins graves que sont les délits) et enfin les peines de police (pour les infractions les moins graves que sont les contraventions).

Ce texte vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


Taux d’emploi : et que pense-t-on d’une (véritable) réduction du temps de travail, avec embauche compensatoire ?

Par Frédéric Tihon - Form'action André Renard

Dans une analyse récente, nous avons démonté le slogan de la droite faisant d’un taux d’emploi à 80% en 2030 la solution à toutes nos difficultés budgétaires. Parce qu’un taux d’emploi à 80% en 2030, ça signifie créer 550.000 emplois d’ici là alors que la Belgique ne compte que 270.000 chômeurs et ne propose que 190.000 emplois. Au-delà des chômeurs, il faudrait donc trouver des travailleurs potentiels dans d’autres catégories de la population (les malades de longue durée, les prépensionnés…). Et, il faudrait aussi créer 360.000 emplois nouveaux en sus des 190.000 emplois disponibles. Voilà pourquoi ça semble être « mission impossible ».

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


Amiante : une bombe à retardement à désamorcer

Par Tony Musu, ETUI

L’amiante est interdit dans l’Union européenne depuis 2005 mais cette substance cancérogène est encore présente dans des millions de bâtiments à travers l’Europe et elle représente toujours une menace considérable pour la santé des travailleurs et de la population. Les premiers y sont particulièrement exposés lorsqu’ils interviennent ou travaillent dans des bâtiments contenant des matériaux amiantés, et le risque ne va qu’en s’amplifiant avec leur détérioration progressive. Crise climatique oblige, l’Union européenne s’est engagée récemment dans un vaste plan de rénovation énergétique des bâtiments. Si l’on veut éviter une nouvelle vague de victimes qui va toucher des générations supplémentaires, la question du désamiantage doit être prise à bras-le- corps par les autorités européennes et nationales.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


Un taux d’emploi à 80% d’ici à 2030 : C’est comme devenir un (bon) militaire en une semaine d’entraînement intensif !

Par Frédéric Tihon - Form'action André Renard

Dans nos pays européens, la question de l’emploi demeure un enjeu politique central. Et la Belgique ne fait évidemment pas exception. Plusieurs formations politiques y ont récemment pointé leur(s) priorité(s) actuelles et à venir sur la question. Certains ont mis en avant leur volonté de limiter dans le temps le versement d’une allocation de chômage : ce sera « deux ans » , notamment pour le Vooruit de Conner Rousseau, version « moderne » du parti socialiste flamand. D’autres ont défendu l’idée d’une différence plus marquée, financièrement parlant entre celles et ceux qui travaillent et celles et ceux qui ne travaillent : ça doit être « au moins 500 € par mois » pour l’Open VLD, le parti de l’actuel Premier ministre Alexander De Croo.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF ...


TikTok, une application qui fait du bruit

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

L’application chinoise TikTok connue pour les vidéos de courte durée postées par la communauté qui l’habite, est sous le feu des projecteurs et notamment des observateurs occidentaux. Outre les dérives classiques de ce genre d’application quant aux jeunes générations, ici, la problématique est toute autre puisque la plateforme est soupçonnée de permettre aux renseignements chinois d’obtenir toute une série d’informations via les smartphones de ses utilisateurs. En novembre 2022, TikTok avait reconnu la possibilité que certains travailleurs en Chine aient eu accès à certaines données de portables de citoyens européens. Données qui avaient été utilisées notamment fin de l’année dernière pour traquer des journalistes.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


Le gouvernement rabote le crédit-temps : bienvenue dans le monde des économies

Par Demarche Marie & Greffe Marie - Form'action André Renard

La confection d’un budget est toujours une chose ardue. Il n’est pas simple pour un gouvernement de s’entendre sur les perspectives budgétaires ce qui se comprend aisément puisque chaque ministre plaide pour ses compétences et les besoins des secteurs concernés.

Ces dernières années, les crises du covid, des inondations ou encore la crise énergétique ont poussé le gouvernement à faire des gestes de soutien en faveur des citoyens. Lesquels gestes, in fine, ont quelque peu plombé les caisses de l’Etat.

Quoiqu’il en soit, le premier ministre Alexander De Croo a finalement annoncé en octobre dernier sur Twitter (et cela sera confirmé par la suite) que le gouvernement s’était accordé « sur le budget pluriannuel 2023-2024, avec un soutien à nos familles, nos indépendants et nos entreprises pour amortir le choc énergétique". "Nous ne lâchons personne", a-t-il ajouté.

Au sein des mesures annoncées, on retrouvait celle qui nous occupe aujourd’hui, à savoir une réduction des possibilités de recourir au crédit-temps. Cette mesure applicable tant pour le secteur privé que pour les fonctionnaires fédéraux devrait permettre au gouvernement d’économiser environ 17 millions d’euros en 2023 et porter les économies à plus de 20 millions d’euros en 2024.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...

 


Comment peut-on éviter à l’État-Providence en Belgique de faire naufrage ?

Par Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

A la mi-décembre, la Banque nationale de Belgique (BNB) a présenté ses projections macro-économiques d’automne. Et malgré le contexte morose de la guerre en Ukraine et d’inflation élevée et persistante, celles-ci s’avèrent un peu moins pessimistes que les estimations faites à la fin de l’été 2022.

Tout au long de son rapport, la BNB fait part de l’incertitude et l’inquiétude croissantes qui pèsent toujours plus sur le moral de la plupart des acteurs économiques et institutionnels, et des ménages. En particulier, sur l’évolution des prix. La situation socio-économique de la Belgique et dans l’ensemble des pays européens est plus préoccupante aujourd’hui que jamais depuis les crises des années 1970 engendrées par les envolées brutales des produits pétroliers. Mais à y regarder de près, cette communication de la BNB qui fait état d’une prévision de croissance économique du Produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % pour 2023 (qui écarte ainsi le scénario d’une récession économique longue) mais aussi d’un taux de chômage bas attendu à 6,2 % (contre 5,7 % en 2022), apparaît comme la seule bonne nouvelle portée à la connaissance de la coalition Vivaldi au Fédéral et des gouvernements régionaux depuis de nombreux mois.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


Gaz et électricité : pourquoi les prix grimpent et comment en sortir ?

Par Frédéric Tihon et Stéphane Balthazar - Form'action André Renard

La crise énergétique que nous traversons depuis plusieurs mois va encore connaître de nombreuses évolutions. A n’en point douter. Il nous a néanmoins semblé utile de répondre à quelques questions de base (Pourquoi le gaz est-il aussi cher ? Pourquoi l’électricité est-elle aussi chère ?) et d’apporter les premiers éléments de solution pour sortir de cette crise.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...


« One Love » : l’histoire tragique d’un bout de tissu

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

La coupe du monde au Qatar qui se déroule actuellement n’a pas fini de faire parler d’elle. Cette 22e édition a été attribuée le 2 décembre 2010 au pays organisateur qui fait aujourd’hui la une de la presse pour toutes ses restrictions, discriminations et autres impositions.

Pour rappel, à l’époque cinq pays étaient candidats à l’organisation de cet événement sportif : l'Australie, le Japon, le Qatar, la Corée du Sud et les États-Unis. C’est le petit pays du Moyen-Orient qui sera choisi.

Dès le départ, ce choix sera remis en doute avec des rumeurs de corruption des membres du comité d’attribution et autres personnalités politiques. Il faut dire que le pays et ses dirigeants sont connus pour avoir les moyens de leurs ambitions. Malgré les enquêtes judiciaires menées au sein de la Fifa Fédération Internationale de Football Association) la compétition sera maintenue comme décidée en 2010.

Après douze ans de polémiques et de contestations plus ou moins visibles, la Coupe du monde au Qatar s’est ouverte le 20 novembre et se clôturera le 18 décembre prochain.

Cet article vous intéresse? Lire la suite au format PDF...