Violences familiales et confinement : un cocktail explosif

Etude de Marie Greffe - Form'action André Renard

Les violences intrafamiliales ne sont pas un phénomène nouveau. Une précédente analyse y avait d’ailleurs été consacrée en 2017 afin de comprendre les différents aspects que recouvre cette problématique qui touche principalement les femmes. La crise sanitaire que nous traversons depuis un an et les différentes mesures prises par le gouvernement afin de tenter de la contrer ont renforcé l’isolement des victimes et ont créé de nouvelles situations de violence. Les mesures de confinement que nous avons connues en mars 2020 et de semi-confinement depuis de nombreux mois maintenant, combinées au recours intensif au télétravail (obligatoire puis conseillé avant de redevenir obligatoire) ont accentué le calvaire des victimes voire ont fait évoluer des situations fragiles vers de la violence.

Dès la mi-mars, plusieurs associations féministes ont lancé un message d’alerte à propos du risque d’aggravation des situations de violences intrafamiliales dans un contexte de confinement. L’isolement face à la société en général, au monde du travail, la présence de la famille dans des lieux parfois exigus, la promiscuité avec le bourreau, les enfants privés d’école présents en permanence au domicile ainsi que le stress lié à la situation ambiante : toutes ces conditions sont autant d’éléments propices au déclenchement de la violence d’un des partenaires.

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Compromis versus compromission

Par Gérald Jamsin-Leclerq - Form'action André Renard

La Belgique est une terre de compromis, et particulièrement sur le terrain politique. C’est même devenu, en dehors de nos frontières, une marque de fabrique et un modèle à suivre. Pourtant, le fameux « compromis à la Belge » ne fait pas (plus) toujours l’unanimité. Mais qu’est-ce qu’un compromis et une compromission ?

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Covid-19: Rétroacte d’un fiasco annoncé

Etude de Bordignon Philippe - FGTB Wallonne en collaboration avec la FGTB LHW

À partir de 2014, durant près de six ans, nous avons eu à subir l’inanité d’un attelage fédéral voué à la satisfaction de la volonté patronale. Arcbouté sur des positions idéologiques passéistes, cet exécutif est parvenu à repousser les limites de la médiocrité. En accélérant le mouvement au cours des six derniers mois. Choix ineptes et orientations douteuses auront teinté une législature catastrophique dont le pic paroxystique se trouve lié à jamais à celui de la courbe du nombre de contaminés de la Covid-19. De tergiversations en atermoiements, de Charles Michel à Sophie Wilmès, notre gouvernement fédéral aura profondément creusé la dimension abyssale de l’expression « gestion de crise ».

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Coronalert : une appli qui vous veut du bien ?

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

La Covid-19 aura irrémédiablement changé la vie des citoyens belges en 2020. Le 12 mars dernier, la Première ministre en place, Sophie Wilmès (MR), annonçait le début du confinement en Belgique avec la fermeture des restaurants et des bars dès le lendemain. Vint ensuite la fermeture des écoles, le télétravail à domicile « forcé » pour ceux qui en avaient la possibilité et le chômage temporaire pour les autres.

Le 24 avril, le Conseil national de sécurité ouvrait la porte du déconfinement progressif. Les Belges pensaient retrouver une vie normale petit à petit estimant que le gros du danger était derrière eux. Mais c’était aller un peu vite en besogne. Après avoir vécu un peu moins de deux mois dans une ambiance réconfortante de diminution des cas de contaminations, les courbes de l’épidémie se sont inversées lors de l’été impliquant au fur et à mesure certaines mesures contraignantes telles que le port du masque dans l’espace public, le rétrécissement de la bulle de contacts, etc.

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L'accord du gouvernement De Croo: vers de nouvelles négociations

Par Fabrice Jacquemart, Directeur de la Form'action André Renard

Parce qu’il y a, dans le gouvernement De Croo mis en place ce 1er octobre 2020, quatre familles politiques, la presse, avide parfois jusqu’à l’absurde de comparaisons qui scintillent, l’a rebaptisé du nom d’un des chefs-d’œuvre du compositeur italien Antonio Vivaldi, Les Quatre Saisons. Comparaison n’est pas raison... Les Quatre Saisons de Vivaldi sont en fait quatre concertos… que leur premier éditeur a regroupé avec huit autres dans un recueil intitulé L'Épreuve de l'Harmonie et de l'Invention. On ne peut donc pas parler musicalement d’une œuvre unique ni, rue de la Loi, d’un bloc gouvernemental.

Politiquement, s’il y a bien un seul gouvernement composé de quatre familles, ce sont sept partis qui le composent, ce qui fait tout de même une sacrée différence et laisse penser qu’il faudra une forte capacité d’invention au chef de file Alexander De Croo (Open VLD) pour créer l’harmonie au sein de son équipe.

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Tracing : un danger pour notre démocratie

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

En cette période de crise sanitaire liée au Covid-19, de nombreux pays démocratiques se posent la question de la mise en place d’un système de tracing « de contact » ou « numérique » de la population afin d’éviter un deuxième pic de l’épidémie lors du déconfinement. Cette idée n’est pas neuve, en effet, des pays comme la Chine, la Corée du Sud ou encore Israël (pour ne citer qu’eux) appliquent ce principe depuis plusieurs semaines afin notamment de surveiller que les malades respectent bien le confinement ou plus drastiquement afin de s’assurer que les personnes qui ont eu des contacts avec eux restent confinées à leur domicile. Ici, il s’agit du tracing numérique qui a à chaque fois été retenu via une application de géolocalisation au départ du smartphone des personnes contaminées. Les citoyens ici n’ont pas été consultés ni même autorisés à refuser cette restriction de leur liberté, ils ont été forcés de télécharger l’application et de se soumettre aux impositions faites par les autorités de leurs pays.

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Burnout parental : le confinement met à l’épreuve les familles

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

Le 13 mars dernier le secteur de l’Horeca, restaurants et bars, étaient priés de fermer leurs portes pour cause de pandémie de coronavirus en Belgique. Le 16 mars, c’était au tour des écoles de devoir fermer leurs grilles afin de contenir la propagation du virus au sein de la jeune population. Le lendemain, le gouvernement a demandé aux entreprises qui le pouvaient de mettre leurs salariés en télétravail et a décidé de fermer tous les commerces non essentiels. Pour les fonctions qui ne permettaient pas le télétravail, le gouvernement a imposé aux employeurs de garantir les recommandations de distanciation sociale (1m50 entre les personnes), auquel cas l’entreprise devrait fermer. De nombreuses entreprises se sont donc vues contrainte de devoir fermer et de mettre leur personnel en chômage temporaire pour cas de force majeur en attendant la levée des mesures de confinement. Seuls les services essentiels comme la police, le corps médical, les éboueurs, etc. ont été maintenus au travail ainsi que les entreprises qui pouvaient garantir à leurs salariés les règles de distanciation sociale telles qu’édictées par les experts scientifiques.

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Quand l’humour est en danger, la démocratie aussi

Par Gérald Jamsin-Leclercq - Form'action André Renard

Quelles sont les limites de l’humour ? On peut répondre à cela par un poncif en citant Pierre Desproges : « on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui ». Au-delà de cette formule éculée, l’humour semble aujourd’hui mis en danger par ce qui ressemble à un nouvel ordre moral qui repose sur le très instable « politiquement correct ». Alors, l’humour est-il en danger ou évolue-t-il vers des formules plus policées, plus respectueuses ?

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Les réseaux sociaux en période de confinement : stop ou encore ?

Par Delphine Dumont, Form'action André Renard

Le 17 mars 2020, la Première ministre Sophie Wilmès (MR) annonce le confinement total en Belgique. La décision émane du CNS (Conseil national de sécurité). Les Belges sont priés de rester chez eux pour éviter la diffusion du coronavirus. Il leur est demandé de limiter les déplacements à l'essentiel (travail, santé, nourriture, banque, pharmacie, poste, essence, aide aux gens dans le besoin) et ce jusqu’au 5 avril (au minimum). Une première en Belgique. Les contacts physiques en dehors de ceux de la famille proche sont désormais interdits. Il faut maintenir une distance de 1m50 avec les autres personnes. Depuis le 16 mars, les enfants ne se rendent plus à l’école et le télétravail est recommandé. Pour certains, le quotidien se résume à concilier travail, devoirs scolaires et tâches ménagères. Pour d’autres, c’est la solitude qui rythme les journées qui n’en finissent plus. Mais l’homme reste un animal social, il a besoin de se mettre en relation avec d’autres. Il a donc fallu ruser pour déjouer le sort et continuer à vivre (presque) comme avant. Et des parades, il en a trouvé : En soutien au personnel soignant, tous les jours à 20h, des flash mobs d’un autre genre sont organisés. Chacun a sa manière de se manifester : applaudissement depuis le balcon, klaxon dans la rue, sirènes tonitruantes des ambulances, etc. Un ralliement par le bruit. Pour égayer (un peu) les journées des personnes âgées en maison de retraite, des enfants (re)découvrent les joies du courrier postal en leur envoyant des dessins et des lettres. En famille, on ressort les vieux jeux de société, etc.

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Belgique : les pictogrammes et labels débarquent au cinéma

Par Marie Greffe - Form'action André Renard

Le Belge aime le cinéma. A chaque sortie d’un nouveau dessin animé, des milliers de familles se pressent dans les salles obscures afin de découvrir les aventures d’un nouveau héros sorti de l’imaginaire des grands studios hollywoodiens, européens ou encore japonais. Qu’il s’agisse de films à grand ou à petit budget, les petites têtes blondes se délectent des réalisations Depuis près de 100 ans, la Belgique utilise un système jugé archaïque dans la labélisation des films qui sortent sur son territoire. En effet, jusqu’à présent, le système ne prévoyait que deux labélisations : enfant admis (EA), 12+, ou enfants non admis (ENA). Cette catégorisation des films était le fait d’une commission intercommunautaire de contrôle, qui après avoir visionner les productions cinématographiques, estimait s’ils convenaient à un public de moins de 12 ans (EA), de moins de 16 ans (12+) ou au plus de 16 ans (ENA).

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